Et soudain, leur travail n'a plus aucune valeur puisqu'il peut être supprimé pendant trois semaines, sans concertation, pour faire des économies.
France 3 Pays Catalan, ce sont dix-sept personnes, journalistes, monteurs, assistantes, investies dans leur tâche quotidienne et passionnées par leur département.
L'ensemble des salariés s'est donc mobilisé. Bien qu'étant favorables à la grève, moyen d'action traditionnel dans un conflit direction-employés, ils ont décidé par souci de cohérence de garder leur édition à l'antenne. Mais de tout faire pour sensibiliser les élus et le public des Pyrénées-Orientales sur leur situation. Ils ont ainsi organisé des conférences de presse, mis une pétition en ligne et manifesté le samedi 20 octobre.
Ce jour-là, les salariés se sont tous rassemblés au pied du Castillet à Perpignan à 11h. Après une nouvelle conférence de presse, ils ont tracté dans les rues à la rencontre de leur public. Un public qui leur a prêté une oreille attentive. Ce soutien indéniable les a encouragés à continuer sur cette voie.
Avec les courriers des élus, la pétition et les articles de presse les concernant, ils ont fait un colis à R.Pfimlin, président de France Télévisions, G.Vallès, directeur du Pôle Sud-Ouest (qui a pris la décision de supprimer les éditions locales) et A.Filipetti, ministre de la Culture.
Prochain rendez-vous: action publique avant Noël à Prades, Céret et Collioure, toujours à la rencontre du public.
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